Parmi les innombrables jeux qui graphiquement, nous bluffe encore et toujours, il existe des opus que l’on n’oublie pas. Bon, pas de quoi fouetter un italien, mais Assassin’s Creed 2 est quand même un jeu que l’on retient par sa beauté graphique.

Allez, mise en situation ! 1476 – Florence. Grande Epoque de la renaissance italienne, ou le Vatican possède une influence diplomatique considérable, et ou les toges des forces de l’église sont tachées du sang de la corruption et des complots pour prendre le pouvoir de la grande botte… Dans tout ce joyeux b*rdel, vous incarnez Ezio, un assassin dont les premiers déboires sont motivés par la vengeance et la rancœur d’avoir vu sa petite famille se faire massacrer par les forces vaticanes. Evidement, le scénario ne s’arrête pas là (ce serait un peu simple), vous vous mettez par la suite en quête de vérité pour démanteler un horrible complot commandité par l’église.
…Quête bien sûr, parsemée d’assassinats en tout genre…

Pour ce jeu, les concepteurs graphiques se sont employés, avec une patience édifiante et avec une incroyable minutie à retranscrire l’ambiance d’une Italie moyenâgeuse, loin de l’inflation et de la crise d’aujourd’hui, ainsi que ses détails les plus intrigants. Autant dire que les développeurs ont vraiment mis le paquet.

Ceci mis à part, le système de jeu est quand même bien articulé, car vous vous trouverez souvent confronté à des situations dans lesquelles la force brute est inefficace, et ou vous devrez employer la ruse… (et zut:x) Embauchez des prostituées qui distrairont les gardes pendant que vous commettrez vos méfaits, graissez la patte du ménestrel qui vous coure après en hurlant vos louanges pour avoir sa pièce (ouais, vous êtes quand même sensé faire dans la discrétion) ou jetez des pièces pendant votre fuite pour amasser une foule de radins qui gêneront la course de vos assaillants. Tous les moyens sont bons pour vous laisser trancher des gorges en toute tranquillité.

Seul (tout petit) point noir, c’est que vos fuites sont souvent empestées de la fâcheuse tendance du héros à s’accrocher à tout ce qu’il trouve… Vous vous retrouvez alors suspendu au stand du marchand de tapis, en dépit des lois du bon sens et à la vue de tous les gardes qui n’hésitent pas à charger la pauvre femme au foyer en dessous de vous (ben ouais, y’a des jours sans )…

Ajoutez à cela un héros aussi stylé et classe que possible, cuit dans un doublage français de qualité, saupoudré d’une durée de vie très correcte avec une pointe de scénario pas trop mal, mélangez puis démoulez et PAF !
…Ca fait Assassin’s Creed 2 ^^