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Jusque là indétrônable, Mario Kart a de mémoire, éjecté tous ses concurrents potentiels de jeu de kart multi-joueurs (comme Sonic ou Crash) à coup de carapace rouge franchement bien positionnée. Mais alors que notre plombier italien se repose de sa victoire écrasante avec son opus sur Wii plus Nintendo que jamais, un nouveau challenger fait son entrée dans la place avec un édifiant ModNation Racers.
United Front Games le sait, s’attaquer au moustachu n’est pas tâche aisée, car installé dans le cœur des joueurs depuis presque 15 ans, Mario Kart possède déjà un loyalisme qui en mis K.O plus d’un. Donc, plutôt que de miser sur le côté « familial et bon-enfant », L’équipe de jeunes développeurs a décidé d’attaquer le côté Trash et déjanté d’un jeu de course en ligne avec un côté Délirium total et customisation poussé à outrance.
Tout ce joli cocktail donne au final un jeu muni d’un coté « communautaire » très abouti, avec concours de création de karts et de maps à la clé, un éventail de possibilité impressionnant quant à la personnalisation de vos avatars et de vos équipements, et un scénario réalisable en une dizaine d’heures, doublé entièrement en français (le bon doublage donne toujours un charme en plus), parsemé de personnages loufoques et de cinématiques colorées.
Mais hélas, quelques petits points noirs se font vite ressentir : Le jeu est jouable en ligne, certes. Mais nécessite évidement une connexion au PSN (ou Xbox Live selon les affinités), si cette option est absente, le jeu perd hélas considérablement d’intérêt aux yeux du joueur. Oui, tout miser sur le l’aspect communautaire comportait aussi des risques. Un scénario amusant mais court, et un mode multi-joueurs en écran splitté… Si le jeu s’arrête là, le rire satanique et moqueur du gros bonhomme rouge en salopette et de sa barbie en robe rose (avec un talent exceptionnel pour se faire enlever tous les premiers jeudi du mois) se fait déjà entendre… Un indice, ce n’est pas le père noël.
D’autre part, les temps de chargement sont cruellement longs, et la musique d’attente que l’on trouve au début burlesque et entraînante devient vite dans votre esprit semblable à cette horripilante mélodie d’attente de France Telecom et autres SAV débordés. Dernière chose, les courses, pourtant parties d’un bon sentiment de jeu expressif et défoulant, deviennent au fil du jeu un vrai carnage ! Parfois fier d’avoir esquivé les rockets de vos ennemis et autres bombes à ultrasons (qui demandent soit des reflexes surhumains, soit une chance céleste), vous tomberez probablement dans un piège du terrain dans les 10 prochaines secondes, ce qui rend l’effet d’expérience caduc. Vous pouvez terminez dernier suite à la malchance, et repasser premier au deuxième essai, comme si votre classement était finalement plus aléatoire que dû à votre « sens de la conduite ».
Dynamique mais désordonné, ModNation Racers est un jeu qui en a sous le capot, c’est indéniable. Mais un Diesel, même customisé avec des couleurs vives et des stickers, reste un Diesel.
United Front Games le sait, s’attaquer au moustachu n’est pas tâche aisée, car installé dans le cœur des joueurs depuis presque 15 ans, Mario Kart possède déjà un loyalisme qui en mis K.O plus d’un. Donc, plutôt que de miser sur le côté « familial et bon-enfant », L’équipe de jeunes développeurs a décidé d’attaquer le côté Trash et déjanté d’un jeu de course en ligne avec un côté Délirium total et customisation poussé à outrance.
Tout ce joli cocktail donne au final un jeu muni d’un coté « communautaire » très abouti, avec concours de création de karts et de maps à la clé, un éventail de possibilité impressionnant quant à la personnalisation de vos avatars et de vos équipements, et un scénario réalisable en une dizaine d’heures, doublé entièrement en français (le bon doublage donne toujours un charme en plus), parsemé de personnages loufoques et de cinématiques colorées.
Mais hélas, quelques petits points noirs se font vite ressentir : Le jeu est jouable en ligne, certes. Mais nécessite évidement une connexion au PSN (ou Xbox Live selon les affinités), si cette option est absente, le jeu perd hélas considérablement d’intérêt aux yeux du joueur. Oui, tout miser sur le l’aspect communautaire comportait aussi des risques. Un scénario amusant mais court, et un mode multi-joueurs en écran splitté… Si le jeu s’arrête là, le rire satanique et moqueur du gros bonhomme rouge en salopette et de sa barbie en robe rose (avec un talent exceptionnel pour se faire enlever tous les premiers jeudi du mois) se fait déjà entendre… Un indice, ce n’est pas le père noël.
D’autre part, les temps de chargement sont cruellement longs, et la musique d’attente que l’on trouve au début burlesque et entraînante devient vite dans votre esprit semblable à cette horripilante mélodie d’attente de France Telecom et autres SAV débordés. Dernière chose, les courses, pourtant parties d’un bon sentiment de jeu expressif et défoulant, deviennent au fil du jeu un vrai carnage ! Parfois fier d’avoir esquivé les rockets de vos ennemis et autres bombes à ultrasons (qui demandent soit des reflexes surhumains, soit une chance céleste), vous tomberez probablement dans un piège du terrain dans les 10 prochaines secondes, ce qui rend l’effet d’expérience caduc. Vous pouvez terminez dernier suite à la malchance, et repasser premier au deuxième essai, comme si votre classement était finalement plus aléatoire que dû à votre « sens de la conduite ».
Dynamique mais désordonné, ModNation Racers est un jeu qui en a sous le capot, c’est indéniable. Mais un Diesel, même customisé avec des couleurs vives et des stickers, reste un Diesel.
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